Des cas de violences sexuelles sont en ces jours documentés dans les villages de Munigi et de Kanyaruchinya, situés au territoire de Nyiragongo, province du Nord-Kivu, Est de la République Démocratique du Congo.

La plupart de victimes sont les déplacés qui ont fuit la guerre du M23, rapporte l’organisation Médecin Sans Frontière (MSF)

« Nos équipes présentes à Munigi et Kanyaruchinya reçoivent également une quinzaine de victimes de violences sexuelles par semaine, dont plus de 80% font partie de la communauté déplacée. Ce nombre élevé montre à quel point les personnes déplacées, en particulier les jeunes filles et les femmes, sont exposées à des risques accrus de violences sexuelles », indique Justin Muya, responsable médical de l’intervention de MSF à Kanyaruchinya.

Ces déplacés de guerre recommandent au gouvernement congolais, la restauration de la paix dans leurs milieux respectifs, afin qu’il y retournent et continuer avec la vie normale.

Outre la violence sexuelle, les déplacés de guerre sont confrontés à plusieurs difficultés suite aux mauvaises conditions de vie qu’ils mènent dans les sites. Les enfants et les personnes de troisième âge, courent le risque de contamination de maladies hydriques.

Les organisations de la société civile locales, ne cessent de lancer le cri d’alarme aux gouvernements congolais et aux organisations humanitaires, afin que ces nécessiteux soient épargnés du danger.

Rédaction

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