Après la condamnation de Vital Kamerhe pour 20 ans des travaux forcés, Adrien Mushumo, porte-parole de l’UNC Nord-Kivu, voit dans celle-ci une démarche visant à écarter le directeur de cabinet de la course pour les élections de 2023.

Pour lui, Il n’est un secret pour personne, car Vital Kamerhe a été arrêté sur fond des faussetés propagées dans l’opinion et récupérées par les « wewas ».

Il estime que l’instigateur de cette cabale s’appellerait Kabund, un haineux et un tribal de premier rang puis par la suite, un noyau de 6 personnes qui s’est créé à partir de la présidence pour bouffer du Kamerhe.

Avant d’ajouter :

 » Seul un malade mental peut croire que Kamerhe est en prison pour avoir détourné. L’enjeu de sa condamnation, c’est l’élection présidentielle de 2023. Le Juge Yanyi, d’heureuse mémoire, l’avait déjà compris, hélas, les méchants lui ont ôté la vie. Les dépositions de monsieur Marcel Bilomba avaient tout révélé à la face du monde entier qui, aujourd’hui, compatit avec nous. Plusieurs partis et personnalités politiques nous ont envoyés des messages de réconfort, sauf un seul dans lequel la fête a été au rendez-vous. Un parti des moyenâgeux », exprime-t-il dans une interview accordée à Info-droit-pour- tous.net.

Toujours dans le même ordre d’idée, Adrien Mushumo reconnaît que cette condamnation est une épreuve difficile pour le parti UNC.

 » La condamnation de Kamerhe est une épreuve très difficile pour nous mais un moment de concentration et de réarmement moral. Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort », conclut-il.

Joël Mesa Nzuzi

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