C’est dans le sang et violations graves des droits fondamentaux des enfants que ceux de l’Ituri ont célébré la journée internationale de l’enfant africain.
Aucune activité officielle n’a été organisée, à cause de la montée des violences perpétrées par des bandits armés regroupés dans la CODECO à Djugu et Mahagi, des Maï-Maï Hira et ADF à Mambasa, Chini ya kilima à Irumu et Spla du Sud-Soudan à Aru.
Tous ces rebelles armés tuent à majorité les enfants qui ne savent se défendre, faute de leur vulnérabilité et faiblesse.
Partant du thème principal de cette année 2020 « Accès à un système de justice adaptée à tous les enfants africains, » le sang de ces enfants innocents ituriens, coulés dans les actes des barbaries des miliciens, réclament vengeance et justice.
Les enfants de l’Ituri demandent leur encadrement et la restauration de la paix et de la sécurité, pour que leurs droits soient aussi respectés.
« On ne pourra pas célébrer cette journée en Ituri. Car, dans les atrocités de l’ensemble de l’Ituri, ce sont des enfants qui sont plus tués, à cause de leur position à se défendre contre l’ennemi. Or, l’enfant c’est un être faible qui doit être protégé par le gouvernement. Nous demandons aux autorités compétentes de rétablir la paix et la sécurité en Ituri, pour que les droits des enfants qui sont jusque-là violés en grande échelle soient aussi respectés. Avec le phénomène » letaya miye 100fc aujourd’hui à Bunia, 5 ans, 10 ans plus tard, on aura des criminels des grands chemins dans la ville et province, car les enfants ne sont pas encadrés aujourd’hui par des structures ou services compétents pouvant le faire. L’enfant iturien est laissé à son triste sort, au su et au vu de tous. Il faut que les gouvernements national et provincial prennent leurs responsabilités vis-à-vis des enfants. Si non, c’est une bombe à retardement », a laissé entendre David Ramazani, le point focal des structures de participation d’enfants de l’Ituri et dans le Haut Uélé , à Infos-droitpourtous.net.
L’Ituri traverse une situation préoccupante et particulière des violences de droits fondamentaux, et cela exige aussi une solution urgence et particulière.
Abdoul Lazo, à Bunia
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