Président du mouvement Éveil patriotique, l’évêque Pascal Mukuna a saisi le procureur général près la Cour constitutionnelle pour dénoncer la violation des droits humains observée sous le régime Kabila.

D’après l’auteur de ses accusations, Joseph Kabila comme garant du bon fonctionnement des institutions à l’époque, est le seul responsable de ses actes.

Pour appuyer sa thèse, Mukuna fait mention de l’article 164 qui traite des infractions politiques de haute trahison.

Dans un mémorandum adressé au procureur général près la Cour constitutionnelle ce jeudi 7 mai 2020, l’homme de Dieu dénonce et charge Joseph kabila de ce qui suit :

– massacres des adeptes de Bundu dia Kongo dans le Kongo central en février 2008. Selon lui, 100 personnes ont été tuées, 150 arrêtées et plusieurs bâtiments détruits par la police nationale congolaise( PNC)

– l’assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana en 2010.

– les massacres des jeunes kuluna à Kinshasa par la PNC dans l’opération Likofi en 2010.

-les fausses communes de Maluku en mars 2015. Bilan 421 corps retrouvés par des villageois en bordure d’un cimetière existant.

-l’assassinat de deux experts des Nations unies dans le Kasai en 2017.

-l’assassinat des manifestants et incendies des sièges des partis politiques.

Enfin, Mukuna parle de l’assassinat de plusieurs personnes lors des manifestations organisées par le Comité laïc de coordination (CLC) en l’occurrence de Rossy Mukendi et Thérèse Kapangala, d’heureuses mémoires.

La Rédaction

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